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Vous trouverez dans ce blog des histoires vraies, des citations, les chiens et le cinéma, des activités, des races, etc...

  • Origines italiennes du Cane Corso

    • Le 07/03/2012
    • Dans Race

    carte-puglia.jpgLe Cane Corso est originaire de l’Italie Méridionale et plus particulièrement des Pouilles.

    Au fil des siècles son utilisation a évolué avec les hommes et leurs besoins, de chien de chasse à gardien de bétail à gardien des maisons.

    C’est le descendant direct des molosses utilisés par les légions romaines.
    Pour certains son nom dériverait du latin « cahors » qui signifie « protecteur, gardien« .
    Pour d’autres cela viendrait du grec « kòrtos » qui signifie « courclôture« .

    Histoire du cane corso

    Tous nos chiens actuels ont un ancêtre en commun : le loup.canecorsoancien1-186x300.jpg
    Difficile de s’imaginer que le chihuahua ou le dogue allemand ont un patrimoine génétique identique à 98%. Et pourtant, l’histoire du chien commença il y a 20 000 en fin d’époque glaciaire.
    L’homme et le loup ayant le même objectif commun qu’était la nourriture, tout naturellement, l’homme commença à adopter des louveteaux, et à les faire grandir au sein de la tribu.

    L’homme tirait plusieurs avantages de cette alliance avec un de ses concurrents direct pour le statut de prédateur. Les loups alertaient en cas de danger, mais ils étaient aussi très utiles pour la chasse en repérant le gibier. En échange, les loups se nourrissaient des déchets vacants.
    Il est possible de penser que les loups se sentirent sécurisés à côtoyer l’homme préhistorique, et que des sentiments d’attachements ont pu se nouer entre les deux espèces.
    Bien sûr, comme tous les animaux domestiqués, ils perdirent certains de leurs instincts sauvages et en acquirent d’autres. Des milliers d’années d’apprivoisement plus tard, l’homme se sédentarisant, le loup devint : Canis Familiaris.
    On parle, depuis Darwin, de « sélection artificielle » lorsque l’homme se substitue à la nature pour l’évolution d’une espèce.
    A l’âge des métaux (7000 à 1500 av J.C), les hommes avec le commerce écumèrent les mers et les terres, que ce soit pour leurs échanges ou bien par migration de population.


    Les molosses de Molossie

    images-5.jpgC’est à cette époque, que nous trouvons les traces des Molosses. Ces habitants de la Molossie (l’Epire, Grèce), dressèrent des chiens féroces décrits comme : « impétueux, d’une force inébranlable, attaquant même les taureaux barbus et poursuivant les sangliers monstrueux pour les détruire… »
    Le nom de molosses vient donc de ces habitants qui étaient toujours décrits avec leurs chiens de combat.
    Les grecs et les romains s’en servaient pour la chasse de l’ours ou du sanglier, ils protégeaient les maisons des riches familles, et ils commencèrent leur entrée dans l’arène pour divertir le peuple aux jeux.

    C’est l’arrivée de Canis Pugnace, ce célèbre molosse issu de la sélection des Romains.
    Ils lui fixèrent un caractère de guerrier, et une morphologie combative.
    Il accompagnait les légions romaines dans la conquête de l’Europe de Jules César.
    De ses chiens de l’antiquité, le cane corso et le matin de Naples sont les plus légitimes descendants.
    Le cane corso tomba dans les oubliettes de la cynotechnie contemporaine, mais il était bien présent dans les fermes rurales de l’Italie.

    paolo-breber-cane-corso.jpg

    Ce n’est que dans les années 70, que le professeur Ballotta et le docteur Morsiani décrivirent un « chien molossoïde à poils courts, différent du Mâtin
    de Naples, semblable au Bull Mastiff, ressemblant au chien de Maillorque ».

    Un programme de sauvetage de la race fut lançait par des passionnées cynophiles.
    En 1974, le docteur Paolo Breber rencontre cinq cane corso à l’exposition de Foggia : un couple noir provenant de Montella et une femelle noir (Mirak) et un mâle bringé provenant de Lucera, ainsi qu’un mâle gris (Aliot) venant d’Ortanova.
    Les mariages se succédèrent avec une intense méthode de consanguinité, et non pas par l’apport d’autres races, de façon à fixer un type homogène de chien.
    Parallèlement, ces chiots fortement consanguins éraient renvoyés dans le sud pour être mélangés à d’autres courants de sang, avec plus au moins de succès, car les retrouver n’étaient pas chose aisée.

    morsiani-et-cane-corso1.jpgEn 1987, le docteur Morsiani, observe et mesure 100 individus, afin d’en définir un standard de la race.
    Plusieurs années à œuvrer pour sa reconnaissance, ce n’est qu’en 1996 que la FCI reconnait la race cane corso.

     

     

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  • « Comme par magie, Dusty, chien d'éveil, apaise les angoisses de mon fils autiste »

    comme-par-magie-dusty-chien-d-eveil-a-1623603.jpgL'autisme, grande cause nationale 2012, suscite souvent débats et polémiques. Mais l'autisme, ce sont aussi des multitudes d'histoires vécues. L'histoire de Jason, petit Seclinois de 7 ans, est de celles qui donnent de l'espoir et apportent un regard concret sur ce handicap. Il y a un mois, ce garçon a reçu un chien d'éveil formé par Handi'chiens. Ce nouveau compagnon l'a apaisé et a bouleversé la vie de famille. L'expérience fera même l'objet d'un documentaire sur la chaîne Gulli.

    « Une évidence. » C'est ainsi qu'Audrey Rizzon raconte la rencontre entre Jason, 7 ans, et Dusty, il y a tout juste un mois, à Seclin. La jeune maman est tombée au fil de ses pérégrinations sur la toile sur des expériences au Canada avec des chiens d'éveil auprès de jeunes autistes. « Peu de familles sont au courant ; j'aurais pu acheter un chien, mais il fallait un animal éduqué, qui ne présente aucun risque... J'ai tout de suite contacté Handi'chiens. Il a fallu un an pour que ce soit finalisé. » Le 26 janvier restera « une date anniversaire, comme une naissance », pour la famille Rizzon, car l'apport de Dusty semble incroyable. Deux mois avant, l'éducateur canin était venu avec trois chiens d'assistance : « Dusty est allé aux pieds de mon fils. Jason s'est mis à rouler sur le tapis, le chien a fait pareil. Ils se sont rencontrés !

    Jason a eu un sourire... » Jason est aujourd'hui beaucoup plus apaisé qu'avant. C'est simple, avant l'arrivée du golden retriever, ses parents ne pouvaient pas imaginer un repas avec leur fils assis : « Il était à la limite de l'hyperactivité. » Aujourd'hui, il reste à table, arrive à se concentrer lors des séances d'apprentissage avec sa maman, a un sommeil apaisé. À l'extérieur, la présence du chien change aussi les regards : « L'autisme est invisible.

    Souvent, des gens dans la rue ou les magasins pensent que mon fils est mal élevé. Avec Dusty, c'est différent, il est tenu en laisse par Jason et porte souvent un sac à dos indiquant que c'est un chien d'assistance. Les gens viennent alors spontanément dialoguer. C'est important car le regard des gens peut être épuisant pour les familles. » Surtout, avec Dusty, Jason recommence à parler un peu, lui qui avait stoppé net l'apprentissage du langage tout petit. « Jason s'est développé normalement jusqu'à 18 mois environ et puis il a régressé, sans qu'on sache l'expliquer. Il a été diagnostiqué autiste en 2009, ou plus précisément atteint de trouble envahissant du développement non spécifique. » Alexandre et Audrey, qui ont aussi une petite fille de 5 ans, ont alors décidé de tout mettre en oeuvre pour aider Jason. Audrey a arrêté de travailler et s'est tournée vers la technique ABA, après avoir tenté l'approche psychanalytique. Même s'il reste du chemin, l'arrivée de Dusty marque une nouvelle étape vers plus d'autonomie et un meilleur épanouissement de Jason. 

    PAR ANNE-GAËLLE DUBOIS


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  • La tombe d'un chien profanée pour un collier de diamant

    1863257-b0ee988e-5826-11e1-b2cd-00151780182c-640x280.jpgTipsy avait bien été enterré avec un trésor. Dix jours après l’invraisemblable profanation de sa tombe au cimetière des chiens d’Asnières, la rumeur s’est confirmée. En octobre 2003, la riche maîtresse de ce petit caniche noir avait fait inhumer son compagnon avec un joli collier pavé de diamants, estimé à 9000 €. 

    Les policiers du commissariat d’Asnières, saisis d’une double plainte de la propriétaire du chien et de la mairie, en ont acquis la certitude. Ils ne sont donc plus seulement à la recherche de vandales de sépulture, ils traquent désormais des voleurs de bijoux.

    Dans la nuit du 4 au 5 février, des inconnus ont déplacé la pierre tombale, exhumé le cercueil et déposé les restes de Tipsy à proximité afin de rafler les diamants de la légende.

    La propriétaire est effondrée

    Au sein du cimetière des chiens, véritable institution d’Asnières depuis 1899, la sépulture de Tipsy ne passe pas inaperçue : une dalle de marbre de près de 2 m de long, surmontée d’un cœur rouge vif, arbore une fidèle reproduction du caniche entouré d’angelots, d’étoiles et de coccinelles. Hier, alors que le cimetière rouvrait après une fermeture prolongée pour les besoins de l’enquête, la tombe était à nouveau intacte. Une gerbe de roses rouges fraîchement coupées avec les mots « We love you » inscrits sur le ruban y a été très récemment déposée.

    diamant-334x222.jpgTipsy appartenait à une riche Américaine, femme d’industriel, établie à proximité des Champs-Elysées. Cette dame âgée a appris la profanation de la sépulture de son chien alors qu’elle se trouvait en vacances en Suisse. « Elle était effondrée. Cela l’a traumatisée », commente un proche du dossier.

    La tombe du caniche alimentait les fantasmes depuis longtemps. Notamment parmi les habitués du cimetière, qui évoquent depuis quelques années « les diamants » enfouis avec Tipsy. « Il y a toujours eu des rumeurs. De nombreux propriétaires font un vrai transfert, ont un lien affectif terriblement fort avec leur animal », analyse Pierre Babé, adjoint au maire à la culture d’Asnières. Du côté des enquêteurs, on souhaite manifestement que cette affaire peu ordinaire progresse dans la plus grande discrétion. « J’espère qu’on trouvera rapidement les auteurs de ces actes », commente le maire, Sébastien Pietrasanta. « Mais attention, Tipsy est une exception, s’empresse-t-il de préciser. Tous les chats et les chiens du cimetière d’Asnières ne sont pas enterrés avec un trésor! »
    Le Parisien

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  • Adoption - La métamorphose de Saxo

    saxo-actu.jpgArrivé au refuge « Des Animaux et des Hommes » à Bouguenais (44) en septembre 2009, Saxo, un berger allemand de 8 ans, n’a pas été gâté par la vie : « Il n’était plus nourri ni abreuvé depuis des semaines, témoigne Yannick Ferrand, présidente de cette structure soutenue par la Fondation 30 Millions d’Amis.Nous n’avons malheureusement pas pu sauver la femelle qui vivait avec lui ». En revanche, Saxo, dont la garde est confiée au refuge, s’en sort. Mais ses séquelles seront nombreuses : de graves lésions sur la peau, et une profonde apathie qui décourage les familles venues pour adopter... « Il était morose, agressif avec les autres animaux. Et avec les humains, il devenait de plus en plus indifférent. Nous étions très inquiets pour son équilibre psychique », poursuit Yannick Ferrand. L’équipe du refuge lance cependant un SOS via son site Internet. Et c’est Sandrine, une habitante de l’île d’Yeu (85), qui va sortir l’animal de son mal-être.

    Adoption mutuelle

    En janvier 2011, celle qui a été touchée par cet appel au secours arrive à Bouguenais pour adopter Saxo : « Le trajet du retour l’a beaucoup fatigué, et il a passé les trois premiers jours à dormir sur son coussin », raconte cette jeune femme amoureuse des animaux. Peu à peu, Saxo va trouver sa place et « adopter » à son tour sa nouvelle maîtresse : « Il me suit partout, un vrai pot-de-colle, indique Sandrine. Il adore se promener, et dort dans notre chambre… par terre, mais toujours de mon côté ! » dit-elle en riant.

    La belle histoire ne s’arrête pas là. Alors que quelques mois plus tard, elle amène Saxo dans son ancien refuge afin de le montrer à toute l’équipe, Sandrine remarque un étrange manège : Saxo s’approche de l’un des box et lèche une petite boule de poils noire à travers le grillage. « Il est si peu démonstratif que cela a surpris tout le monde » se souvient-elle. Lorsque Petit Théo - un teckel à poils durs âgé de 4 mois - est mis en liberté, il se précipite dans les pattes de Saxo qui... ne dit rien, alors qu’il ne supportait pas les autres chiens quelques mois auparavant. Sandrine comprend vite que ces deux-là se comprennent et ne voudra plus les séparer.

    « Joie de vivre »

    Aujourd’hui, Saxo et Petit Théo coulent des jours heureux sur l’île d’Yeu : « Saxo se considère comme l’aîné et prend son rôle très à cœur, précise sa maîtresse. Il reste casanier et pépère, mais il a retrouvé sa joie de vivre. » Et s’il n’est toujours pas un monstre d’affection, l’animal va néanmoins chercher quelques caresses... « Mais j’ai l’impression qu’il fait ça pour me faire plaisir », s’amuse Sandrine. Le berger allemand, qui souffre d’arthrose, va régulièrement chez un naturopathe pour être soulagé de ses douleurs.

    La Fondation 30 Millions d’Amis salue la seconde chance qui a été offerte à Saxo. Une belle histoire qui montre une fois de plus qu’avec de la patience et beaucoup d’amour, tout est possible. « Les animaux des refuges nous rendent toujours au centuple ce qu’on leur donne », conclut Sandrine.

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  • Un chien pris pour cible vivante devient un symbole de la maltraitance aux USA

    andre-pinscher-matraitance-yeux.jpgAux Etats-Unis, un chien a été torturé par des personnes malintentionnées qui lui ont tiré dessus à de nombreuses reprises avec un pistolet à air comprimé, puis l’ont laissé pour mort, attaché dans un sac plastique jeté sur le bord de la route.

    Un après-midi, alors qu’il se promène près de chez lui à Tolleson (Arizona), Cédric Conwright voit une voiture ralentir à son niveau et jeter un sac plastique par la fenêtre. Dans un premier temps, Cédric passe son chemin, mais rapidement, il voit le sac bouger. « J’ai pensé que c’était un serpent » affirme-t-il. Alors il secoue le sac et entend des gémissements.

    Il ouvre aussitôt le sac et voit un chien dans un état lamentable. « Il était vraiment maigre, ses yeux étaient fermés et couverts de boue. Je ne pouvais pas croire qu’il soit vivant. »

    Cédric prend alors le chien et l’amène chez lui. Il découvre avec surprise que le chien parvient à manger et à boire ce qu’il lui donne.

    Les 2 jours suivants, il continue de s’en occuper et constate qu’il y a quelque chose de grave avec ses yeux. « Je savais qu’il ne voyait pas car il se cognait tout le temps. Il avait besoin de plus d’aide que je ne pouvais lui en donner. »

    L'animal a échappé à l'euthanasie

    Alors il a contacté un centre de soins animalier qui a pris l’animal en charge. Les employés du refuge animalier ont immédiatement envisagé l’euthanasie… ses blessures étaient trop importantes. Mais puisqu’il était capable de se nourrir ils ont décidé de lui donner une seconde chance.

    Malheureusement, rien n’a pu être fait pour ses yeux qui avaient manifestement été crevés, il a fallu les retirer. Au-delà de ses yeux, les problèmes de santé sont importants ; le jeune Pinscher nain d’environ 4 ans est anémique, diabétique, et les vétérinaires ont trouvé une balle de pistolet à air comprimé sous sa peau. Il a été la cible vivante de personnes armées !

    17 000$ de dons pour André

    Le vétérinaire qui a pris soin de lui a été choqué de voir à quel point l’animal s’est rétabli quelques jours plus tard. Baptisé André, le Pinscher est un véritable miraculé qui s'accroche à la vie.

    Très vite, l’histoire d’André le pinscher qui revient de loin circule dans le milieu des amoureux de la cause animale. Tous sont émus et cherchent à aider l’animal rescapé d’une façon ou d’une autre.

    Petit à petit, le mouvement de solidarité se met en place et les dons affluent pour couvrir les soins d’André le chien. Des dons de 5$ par-ci, 60$ par-là… Le bouche-à-oreilles et les réseaux sociaux font leur travail, et très vite, ce sont 17 000$ (12 850 euros) de dons qui sont levés pour André.

    Ses soins ont coûté 5 000$ alors la fondation qui a pris soin de l’animal a annoncé que le surplus de 12 000$ servirait à aider d’autres animaux dans le besoin.

    standard-andre-pinscher-rottweiler-maltraitance.jpgDe nouveaux maîtres pour le Pinscher

    Aujourd’hui, André est toujours un petit chien maigre, mais il a repris du poil de la bête. Alors qu’il était la vedette d’une émission de télé locale, un couple tombe sous le charme. « Ca a été le coup de foudre » disent-ils. « Nous n’avions jamais eu de chien de refuge avant mais nous savions que nous pouvions nous occuper de lui. »

    André le Pinscher a toujours besoin de beaucoup de soins, mais sa nouvelle famille avec sa nouvelle amie, K-Bella croisée Rottweiler lui apporte tout ce dont il a besoin. « C’est fascinant comme cette petite chose fragile peut toucher autant de cœurs » racontent ses nouveaux maîtres. « Nous voulons rassurer les gens, ils est bien traité et aimé. Tout ce dont il aura besoin, il l’aura. Il aura la meilleure vie possible désormais. »

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  • Des golden retrievers ont aidé les généticiens à débusquer une maladie rare

    photo-1326706162851-1-0.jpgLe chien est le meilleur ami de l'homme même quand il s'agit de génétique: c'est grâce à des golden retrievers que des chercheurs ont réussi à remonter la piste d'une maladie de peau congénitale rare qui affecte certains bébés dès la naissance.

    Ce n'est pas le flair des chiens qui a joué en l'occurrence mais le fait que les golden retrievers, comme toutes les "races canines", ont été "artificiellement créés par les humains" à partir de quelques ancêtres communs et possèdent donc une histoire génétique bien connue et lisible, souligne l'étude parue dimanche dans la revue Nature Genetics.

    Or les golden retrievers présentent la même forme d'ichthyose congénitale récessive que celle qui touchent quelques familles. L'étude de leurs chromosomes a ainsi permis aux généticiens de débusquer le gène déficient à l'origine de la manifestation de cette maladie chez les bébés humains.

    Chez les humains comme chez les animaux, les ichthyoses regroupent diverses maladies provoquant un épaississement et un durcissement de la peau, qui forme des écailles sur tout le corps et peut s'accompagner parfois de graves lésions, comme celles qui touchent les "bébés arlequins".

    A ce jour, une quarantaine de gènes impliqués dans différentes formes d'ichthyoses ont été décrits, mais les mutations de ces gènes ne les expliquent pas toutes, relève l'étude, dirigée par Catherine André (CNRS, Institut de Génétique et Développement de Rennes) et Judith Fischer (Institut de Génomique du CEA).

    "Chez les humains, identifier les causes génétiques de maladies rares reste un défi en raison des difficultés pour réunir suffisamment de familles touchées (...) Parmi les modèles génétiques disponibles, les chiens semblent pertinents car chaque race pure représente un groupe d'animaux génétiquement semblables, descendant de seulement quelques ancêtres communs", expliquent les chercheurs.

    Les croisements consanguins permettent d'obtenir les caractéristiques et qualités voulues chez les chiens, mais ces pratiques sont aussi responsables du grand nombre de maladies spécifiques à chaque espèce.

    Chez les golden retrievers, le premier cas d'ichthyose congénitale a été diagnostiqué en 2007. Et comme cette affection n'est pas mortelle, les éleveurs n'ont pas cherché à l'éliminer par la sélection chez les reproducteurs et elle s'est rapidement transmise à leurs descendants. Selon Catherine André, 70% des golden retrievers seraient aujourd'hui porteurs d'au moins une copie du gène mutant.

    Le malheur des chiens aura malgré tout fait le bonheur des généticiens et des malades: il ne leur aura fallu que 40 individus pour localiser et identifier le gène responsable, PNPLA1.

    Forts de cette découverte, ils ont trouvé des mutations touchant le même gène chez six humains (provenant de deux familles distinctes) affectés par cette ichthyose congénitale récessive autosomique.

    Une maladie est dite à transmission autosomique récessive lorsque le gène impliqué n'est pas porté par un chromosome sexuel (X ou Y) et qu'il doit être donné à la fois par le père et la mère pour que la maladie puisse apparaître.

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  • Ils plongent dans le Gave pour secourir leur chien

    440x290-2141936.jpgUne jeune femme de 27 ans et son ami de 28 ans, n'ont pas hésité à plonger samedi soir, dans les eaux glacées du Gave, pour venir en aide à leur chien, un boxer blanc, qui avait sauté du pont de la Légende à Sauveterre-de-Béarn (d'au moins cinq mètres de haut) sans aucune raison apparente.

    Le responsable des secours du centre de Sauveterre a décrit, en fin d'opération, une histoire « à la fois courageuse et incroyable. Ils s'en sortent bien tous les deux. Ils auraient pu être victimes d'hypothermie, vu la température de l'eau, et celle de l'air bien en dessous de zéro à cette heure du soir. Et pire encore, ils auraient pu se noyer. »

    Elle nage pour sauver son chien

    Il est aux environs de 18 h 15 samedi soir, lorsqu'un groupe de personnes, des élèves vétérinaires de Toulouse, en week-end à Sauveterre, promènent leur chien au niveau du pont de la Légende. « Un des chiens s'est mis à courir sur le pont puis a sauté directement dans la rivière sans explication d'après ses maîtres », a relaté un des gendarmes de la brigade de Sauveterre-de-Béarn, présent sur les lieux de cet accident.

    Voyant son animal prisonnier du courant, la propriétaire, une femme de 27 ans, n'a pas froid aux yeux. Elle se met en quête de récupérer son chien coûte que coûte. Elle descend alors sur la rive en aval du lieu de la chute du boxer, puis se jette dans l'eau froide, et remonte en nageant à contre-courant vers le chien, pris par la vitesse du Gave. Elle réussit à rattraper son animal, tandis qu'un homme du groupe s'est lui aussi mis à l'eau pour rejoindre son amie et lui venir en aide.

    Arrivés à la hauteur d'un pilier de soutien sous le pont de la Légende, le trio arrive à sortir de la rivière en se réfugiant sur la margelle débordant du pilier. Frigorifiés, ils attendent patiemment les secours déclenchés par le reste du groupe. En arrivant sur les lieux, les pompiers de Sauveterre devront faire appel à l'hélicoptère de la Sécurité civile pour pouvoir hélitreuiller le couple et leur chien. « Nous leur avons lancé des couvertures de survie du pont pour qu'ils puissent se réchauffer un peu », a signalé le responsable des secours. L'opération aura duré deux heures, sans encombre. Le trio est remonté sain et sauf.

    Le Samu d'Orthez s'était également déplacé ainsi que les les gendarmes. Le couple, après avoir récupéré de ses efforts et enfilé des vêtements secs, a rejoint son domicile du week-end. Avec le « miraculé du Gave à quatre pattes » qui devrait être vacciné par l'eau froide pour un bon moment et vouer une éternelle reconnaissance à sa courageuse maîtresse.

    Corine Maysounabe

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  • Une tombe vandalisée au cimetière des chiens

    1847417-3c365bb8-5055-11e1-af3a-00151780182c.jpgC’est une rumeur qui circule depuis des années chez les habitués du cimetière des chiens d’Asnières… lequel abrite également pour l’éternité chats, oiseaux, lapins, hamsters, poissons, chevaux et même un singe. Cette rumeur fait état d’un chien enterré avec… un collier de diamants. Un petit caniche noir, appelé Tipsy, que sa maîtresse, la femme d’un riche industriel, aurait fait inhumer avec ce précieux bijou. 
    L’histoire a finalement dû suffisamment intriguer car, dans la nuit de samedi à dimanche, ladite sépulture a été ouverte pour tenter de dérober un butin qui n’existe pas. C’est le gardien du cimetière, situé près du pont de Clichy et exceptionnellement fermé hier pour cause de neige, qui a fait la découverte de la tombe dégradée et du petit cercueil ouvert.

    Pour l’heure, le commissariat de la ville d’Asnières est chargé de l’enquête. Et la propriétaire de la concession est attendue dans les prochains jours pour déposer une plainte pour dégradation de sépulture. « Aujourd’hui, plus rien ne me surprend », réagissait hier après-midi Sébastien Pietrasanta, maire PS de la ville, « pas au courant » quant à lui de cette histoire de collier de diamants. « En tout cas, c’est la première fois qu’une telle chose arrive. » Depuis 1989, c’est la mairie qui est propriétaire des lieux. Le cimetière des chiens compte officiellement 869 concessionnaires venant de la France entière mais aussi quelques-uns de l’étranger. C’est aussi un lieu touristique qui attire près de 3500 visiteurs chaque année. Le site a même été classé à l’Inventaire des monuments historiques. Il faut dire que le cimetière, ouvert depuis 1899, est considéré comme le premier cimetière pour animaux créé au monde. Il abrite quelques célébrités comme Rintintin, le valeureux héros du feuilleton télévisé, un certain Prince of Wales, dont l’épitaphe explique qu’il « parut 406 fois sur la scène du Théâtre du Gymnase » en 1905 et 1906, mais aussi Kroumir, le chat d’Henri de Rochefort, et les animaux de compagnie de Camille Saint-Saëns, de Courteline et de Sacha Guitry.


    Le Parisien

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