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miraculé

  • Ekon est un American Staff miraculé

    SAINT-QUENTIN - Ekon est un American Staff miraculé. Samedi, un homme lui a asséné plusieurs coups de machette : il se soulageait sur sa voiture.

    201206074fd0598614807-0-177284.jpgJennifer Berthout est en colère. Certes, elle avait déjà connu quelques réclamations de la part de son voisin du quartier Saint-Jean. Mais jamais elle n'aurait imaginé que cela aurait été si loin.

    Son chien Ekon, un bel American Staff de trois ans, a la malheureuse habitude de se soulager sur le pneu de la voiture garée devant chez elle. Le véhicule de son voisin.
    Ce samedi-là, rue du Colonel-Fabien, raconte la jeune femme, « vers 19 h 30, j'ai sorti mon chien. Il était garé devant chez nous. Il m'avait déjà prévenue. Il m'avait dit : le chien n'a pas à pisser sur la roue de ma voiture. Ce soir-là, en nous voyant, il est sorti avec sa machette. »
    Menaçant, l'homme, selon elle, s'exclame : « Je t'avais déjà prévenue que ton chien avait pas à faire ça. Ensuite, il a dit dégage ! »
    La jeune femme poursuit : « J'ai poussé ma petite fille de deux ans sur le côté, j'ai protégé mon chien, en me plaçant devant lui. Lui est arrivé et entre mes jambes, a jeté sa machette. Même ma petite fille avait du sang partout ! »
    Il est 8 heures. Direction le vétérinaire en vitesse. L'animal est aussitôt opéré en urgence. Verdict : section de la truffe, voie aérienne supérieure droite touchée.
    Le canidé en est sorti à minuit moins le quart.
    « Il devra encore être opéré », poursuit la propriétaire.
    La famille a ensuite déposé plainte au plus vite.
    L'homme concerné a été placé en garde à vue.
    Il a fourni d'autres explications, et assuré que le chien aurait été lancé contre lui.
    Ce que nient farouchement les propriétaires.
    L'homme a été laissé libre, et l'enquête se poursuit pour recueillir divers témoignages. Il devra probablement s'expliquer en détail devant le tribunal pour cette affaire.
    D'ores et déjà, selon la famille, la SPA devrait suivre et déposer plainte de son côté. « Nous avons aussi averti la fondation Brigitte Bardot », conclut Jennifer, bien décidée à ne pas laisser passer. « Il paraît en plus qu'il aurait dit aux voisins qu'il est désolé pour le chien, qu'il me visait moi. Et que serait-il arrivé à ma fille si je ne l'avais pas poussée ? »