estivale

Les grandes vacances sont finies, la rentrée est passée. Il est temps pour la SPA de faire le bilan de la période estivale 2012, qui vient de s'achever. Si cet été, tous ses refuges ont affiché pratiquement complet, l'association dédiée à la protection des animaux note néanmoins une baisse de 10% des abandons.

Au cours des mois de juin, de juillet et d'août 2012, la Société Protectrice des Animaux a accueilli plus de 11000 nouveaux pensionnaires dans ses 56 refuges en France (11297 entrées nettes, comprenant les abandons et les bêtes en provenance de fourrières). Ce volume représente néanmoins une baisse de 6,9% par rapport aux chiffres de l'année dernière.

Moins d'abandons, mais aussi moins d'adoptions

Parmi eux, 62,5% ont été adoptés (soit -3,9% par rapport à 2011). Si cela semble encourageant, ce qui l'est moins, c'est la durée moyenne du séjour de nos pensionnaires. Alors qu'elle était de 78 jours en 2009, elle est de 91 jours en 2012. C'est la durée moyenne de séjour en refuge la plus importante constatée depuis au moins 6 ans. D'ailleurs, les taux de transferts l'explicitent assez bien puisqu'ils ont explosé.

Des séjours plus longs dans les refuges

Pour rappel, la SPA n'euthanasie les animaux qui lui sont confiés qu'en cas de très graves problèmes de santé, pour épargner des souffrances à l'animal. Aussi, lorsqu'un chat ou un chien n'est toujours pas adopté malgré plusieurs mois passés dans un refuge, il est "transféré" vers un autre refuge SPA, afin d'augmenter ses chances d'être adopté.

Ainsi, au cours de l'été 2012, on a observé une hausse de 29,6% des transferts d'entrée (animal en provenance d'un refuge arrivant dans un refuge SPA), et une hausse de 47,5% des transferts de sortie (animal quittant un refuge pour en intégrer un autre).

Quant aux abandons purs, ils ont été plus de 2700 cet été (dont 39,4% de chiens, et 60,6% de chats), un chiffre toutefois en recul de 10% par rapport à 2011.

Enfin, le nerf de la guerre : les adoptions. 6477 pensionnaires de la SPA ont trouvé un nouveau foyer au cours de l'été 2012, c'est cependant 8,7 % de moins qu'en 2011.